Partiellement éventré par la carrière, le site domine les lieux. Une taille en escalier de la roche sur laquelle viennent se poser des arbres. Un contraste entre verticales et horizontales, entre minéral et végétal.
L’architecture proposée s’inspira de ce mélange, fait de minéralité et d’organicité. Elle se fondra dans le paysage. Elle jouera de volumes simples, rythmés, et de la disparition de ceux-ci dans leur environnement.
L’architecture sera cryptique pour les garages, creusés dans le talus, faisant disparaître l’automobile des lieux.
Elle se voudra calme, sereine dans la simplicité de ses contours et de l’unité de sa matière – pierres ou briques allongées, collées, de bois brut qui appelleront le toucher.
Le choix d’implantation des unités est régi par la topographie du site et l’intention de créer un parc résidentiel voué à une mobilité douce où la voiture disparaît du site. Le talus présent à l’est du site sera donc creusé afin d’y implanter les parkings des logements groupés représentant la majorité du charroi automobile.
Le parcours ascendant du site ainsi que l’implantation de maisons de part et d’autre de l’entrée du quartier contribueront également à créer un contre-point visuel, mettant en valeur et contrastant avec l’espace rue élargi situé devant les immeubles collectifs.
Des ouvertures paysagères seront aménagées au nord et au sud du site donnant des vues dégagées sur la carrière et sur la ville de Ciney, permettant ainsi un repérage géographique aux occupants et visiteurs du quartier.
La disposition de ces immeubles et leur retrait par rapport aux limites parcellaires du projet garantissent l’intimité du voisinage environnant.
Les espaces ainsi dégagés, se feront au profit de lieux de rencontres et détentes qui animeront l’ensemble du projet.